Pattes à jus chez le cheval : pourquoi elles récidivent en été – et comment l’ozone peut rompre le cercle vicieux
- van den Boogaerde
- il y a 16 heures
- 3 min de lecture
L’été est souvent redouté par les propriétaires de chevaux sujets aux « pattes à jus ». Entre humidité, chaleur et piqûres d’insectes, les infections cutanées localisées sur les membres, en particulier autour du paturon, semblent se réveiller... ou revenir en force. Pourquoi ces récidives ? Et surtout, existe-t-il une approche naturelle et durable pour en venir à bout ? Focus sur le rôle de l’ozone dans la prise en charge des pattes à jus, même quand elles s’accompagnent d’un œdème ou d’une lymphangite.
Comprendre la récidive estivale : un terrain favorable
Les « pattes à jus » sont un symptôme, pas une maladie en soi. Ce terme regroupe des lésions souvent suintantes, croûteuses, douloureuses, qui peuvent être liées à :
Une gale de boue (dermatophilose)
Une pyodermite bactérienne
Une mycose cutanée
Un œdème inflammatoire avec lymphangite
Une fragilité cutanée sur sol humide ou abrasif
En été, plusieurs facteurs viennent affaiblir l’intégrité de la peau :
La chaleur altère la microcirculation et diminue l’efficacité des défenses locales
L'humidité (rosée, arrosage, transpiration) favorise la macération
Le stress thermique induit une baisse de l’immunité, notamment cutanée
Le grattage ou le léchage amplifie l’irritation
Résultat : une porte d’entrée idéale pour les bactéries, champignons ou acariens.
Le cercle vicieux à éviter
Souvent, le cheval reçoit un traitement local symptomatique (désinfectant, antibiotique topique, corticoïde) qui peut temporairement soulager… mais laisse persister un déséquilibre de fond :
Peau fragilisée et kératine altérée
Barrière cutanée poreuse
Micro-infections profondes non éliminées
Et les récidives s’enchaînent, parfois jusqu’à générer un lymphœdème chronique, douloureux et handicapant.
Ce que change l’ozone : une approche naturelle, multi-cibles
L’ozone, qu’il soit sous forme d’huile ozonée ou gazeux via le dispositif breveté de Bagging, agit à plusieurs niveaux :
Antiseptique puissant, y compris sur les bactéries résistantes
Anti-inflammatoire local, sans effet secondaire
Stimulant de la microcirculation et de l’oxygénation tissulaire
Accélérateur de cicatrisation et de reconstruction cutanée
Respectueux de la flore cutanée et de la kératine saine
Cas clinique : patte à jus avec lymphoedème traité au Bagging à l’ozone
Nous avons récemment observé de très bons résultats sur un cas de patte à jus avec œdème marqué du membre (type lymphangite). Le propriétaire a utilisé le Bagging à l’ozone (15 minutes par jour, depuis 1 semaine) sur le paturon et le bas du membre, en complément de l’application de l’Ozone Super Guard sur les zones suintantes.

Dès la première séance, la peau a montré une nette amélioration de l’aspect inflammatoire. Les suintements ont cessé et le membre avait visiblement dégonflé. Nous attendons la suite avec impatience, ce cheval est actuellement en cours de traitement.
Protocole recommandé (préventif ou curatif)
En prévention (chevaux sensibles, été) :
Ozone Mud Guard : 2 fois par semaine sur les paturons propres et secs
Brosser doucement, sans tondre
Insister sur les zones sujettes aux crevasses ou micro-lésions
En cas de crise installée :
Ozone Super Guard : 1 fois/jour sur les croûtes et lésions actives
Si œdème / boiterie : 1 à 10 séances de Bagging à l’ozone gazeux
Ne pas arracher les croûtes – les laisser tomber d’elles-mêmes
Conclusion : maîtriser les pattes à jus, c’est possible !
Les soins à base d’ozone offrent une alternative naturelle, non agressive et durable pour prévenir ou soigner les pattes à jus du cheval. En agissant en profondeur, ils permettent de sortir du cycle récidive/traitement et de renforcer la peau au lieu de simplement la désinfecter.
Et si l’été devenait enfin une saison de répit pour les chevaux à peau fragile ?
Comments